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Le tournoi des 6 nations

Au rugby, l’euro c’est tous les ans, alors l’amateur de ce sport étrange se retranche dans son pub préféré pour étancher sa TERRIBLE soif et apprécier des matchs, il faut le reconnaître, bien plus palpitants que ceux de notre beau championnat domestique, le Top 14 (oui on aime le rugby mais de là à se taper un Brive-Oyonnax faut pas déconner). Premier épisode de la série: la présentation des équipes.



Rare image d’un supporter de rugby dans son état naturel


L’Irlande


L’Irlande, on les aime bien : déjà parce qu’ils ont élevé un des plus grands joueurs de tous les temps (neutralité quand tu nous tiens), Brian O’Driscoll, la classe à l’état pur, mais surtout parce que l’Irlande, c’est avant tout le fighting spirit, de sacrés guerriers. En plus la Guinness c’est quand même super bon et leurs supporters sont assez exceptionnels.


Le + : Suivez du regard le 10 irlandais, ce bon Sexton, qui se fait littéralement démolir à chaque fois qu’il fait une passe. C’est un peu le cobaye du rugby, c’est à moitié rigolo (parce qu’on est un peu débiles), moitié inquiétant, parce que ce sera beaucoup moins rigolo quand il sera en fauteuil roulant.


Go Johnny go


Le pays de Galles


Honnêtement, difficile de respecter une équipe dont le surnom est « le 15 du poireau ». Non mais sans déconner, ils pouvaient choisir des animaux hyper cool comme les pumas argentins ou le coq français, mais non, eux choisissent un végétal un peu nul. Les Anglais avaient pris la rose, les Irlandais le trèfle, alors un mec s’est dit qu’un poireau, ça a quand même de la gueule, alors que non, c’est plutôt ridicule, pourquoi pas le 15 du navet tant qu’on n’y est.


Le + : Le pays de Galles c’est petit. L’avantage c’est que du coup c’est facile de se rappeler du nom des joueurs, ILS ONT TOUS LE MÊME : des Davies, des Jones et des Williams, à deux ou trois exceptions près mais c’est quand même fou.


C’est un poireau


L’Italie


Ils sont un peu nuls, prennent des piquettes et récupèrent la cuillère de bois quasiment tous les ans (5 défaites en 5 matchs). L’Italie c’est le repère, s'ils nous battent (c’est déjà arrivé si si), il y a vraiment un problème. Au foot, on les déteste mais au rugby, on s’en fiche un peu.


Le + : Parisse, il est bon, il est chauve et il fait souvent n’importe quoi. En plus, il parle aux arbitres en faisant de grands gestes avec les mains, tellement cliché.


Ma yé rien fé moi


L’Ecosse


Le chouchou du rédacteur et de beaucoup d’amateurs de rugby. Ils ont fait le grand chelem (5 victoires en 5 matchs) une fois, en 1999. Ils jouent bien, c’est beau à voir, et en plus ils se font souvent voler, et en France, on aime les défaites avec panache (finale de la coupe du monde 2011 toi même tu sais). Leur hymne est le plus beau du tournoi, ça nous filerait presque une larme après 28 pintes.


Le + : Stuart Hogg, sans doute un des joueurs les plus élégants et talentueux de ce tournoi.


Vive la cornemuse



L’Angleterre


L’Angleterre, c’est l’équipe qui réunit toutes les autres dans ce tournoi, personne ne peut les encadrer. Alors attention, au rugby, pas le droit d’être raciste, et c’est bien normal, on a quand même des valeurs (même si on sait pas trop ce que ça veut dire on aime dire que nous on a des valeurs contrairement aux footballeurs blablabla). En revanche xénophobes, on peut, et à part un anglais tout rouge, personne ne vous en voudra si vous êtes quelque peu virulent envers nos meilleurs ennemis (on est pas rancuniers mais ils ont quand même brûlé Jeanne d’Arc). Les France-Angleterre appelés crunchs, ça sent la poudre et c’est fort en chocolat (désolé). En plus, c’est la meilleure équipe européenne du moment, et on aime pas les gagnants.


Le + : ils n’ont qu’un chant, Swing Low, Swing Charriot, et ils le répètent en boucle, c’est insupportable.


Ok my lord



France


Depuis quelques années, on est vraiment mauvais. Cette année, on a un nouveau sélectionneur, un sorcier moustachu gersois nommé Jacques Brunel. On est plutôt sur un nuage depuis qu’il a sélectionné Yionel Beauxis après la défaite de samedi, et même si le contenu était vraiment triste, on a retrouvé nos aptitudes au combat, en témoignent les vingt-huit plaquages de Captain Catalogna, Guilhem Guirado. On espère vraiment retrouver la vraie équipe de France, parce qu’on est un peu tristes ces derniers temps.


Le + : On a hâte de voir nos jeunes à l’œuvre et on a envie d’y croire. De toute façon si on perd « c’est la faute à l’arbitre ! »



Le dandy du Gers


Le football a Lionel Messi, nous avons Lionel Beauxis



Bon tournoi et buvez avec ce fameux modération.


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